vendredi 30 mars 2012

Circle Pad Pro

     Attendu pour profiter comme un bon gaucher de Kid Icarus Uprising, le circle pad pro m'aura fait douter de son utilité jusqu'au bout... Quand est-il une fois entre les mains, et autour de ma 3DS ?
     Finalement pas trop moche, l'accessoire un peu plastoc de la 3DS se marie très bien avec ma console noire édition Zelda... Mais je pense aux pauvres malheureux et malheureuses qui possède une 3DS d'une autre couleur... Ok, c'est pas fait pour le laisser tout le temps sur la machine, mais c'est au moins ça de pris pour ceux qui l'ont en noire. L'instrument est léger (ça ne rajoute pas beaucoup de poids à la console) et le joystick secondaire est de bonne qualité ainsi que les gâchettes supplémentaires. Il me tarde d'y glisser ma 3DS !!! Une fois la console dedans, elle y tient bien ! Un système de coussinet intégré la cale bien, ça ne bouge pas. Les 2 joystick se trouve à la même hauteur et les gâchettes s'agencent bien elles aussi (pour la gauche seule une ZL, et la droite on se retrouve avec 2 R et une ZR en plus).  La forme de la 3DS devient alors très ergonomique, peut-être moins pour les petites mimines, mais pour moi ça colle au poil, je vais peut-être même le laisser pour d'autres jeux et voir si mes mains y seront moins courbaturées !!! Je vais faire à mon tour la même critique que tout le monde, on n'a par contre plus accès au stylet si il est rangé et on ne peu plus changer de jeu... mais bon c'est pas non plus trop grave, il suffit de s'y prendre à l'avance ! Me vient aussi la question de l'autonomie de la pile qu'on y intègre (fournis par Nintendo dans la boiboite !!! ça c'est trop gentil), on verra en jouant longtemps... peut-être faudra-t-il investir dans des piles rechargeable AAA.
     Acheté spécialement pour m'adapter au mieux à Kid Icarus (que j'avais lâchement abandonné faute d'une maniabilité pour les gauchers... mais je reviendrai dessus dans un test prochain...), mes premières impressions dans le jeu son très bonne, le circle pad est reconnu directement par le jeu, on fonce dans un niveau direct, et là, le jeu re-vie pour moi, plus de main droite crispée sur mon stylet, ma main gauche fait des merveilles ainsi que le joystick du circle pad. Les mouvements de celui-ci sont aussi fluide que l'original, et la gâchette supplémentaire permet à mes grosse main de se poser comme il faut. DE plus, moi qui pensait trouver embêtant le dé-centrage vers la gauche de l'écran par rapport aux touches, et bien... on y fait même pas gaffe !!! 
     Pour conclure, en dépensant 20 euros, je trouve une bien meilleur qualité de jeu pour au moins 1 jeu... je vais me presser de le tester aussi sur Resident Evil : Revelation, mais je pense qu'il y sera bien accueillis (à moi le déplacement latéraux en tirant, YOUPI !!!)  en attendant qu'il me serve pour Kingdom Heart : Dream Drop Distance, qui soit dit en passant vient de débarquer hier sur le sol Japonnais...

jeudi 15 mars 2012

Mass Effect 3

     Fin de la trilogie Mass Effect, le troisième épisode termine en beauté pour pleins de bonnes raisons, même si on regrettera certains choix de BioWare  au niveau de certains élements de scénario. 
     Pour connaitre mon avis sur certains éléments, je renvois à mon post sur le test de la démo, le jeu graphiquement inchangé par rapport à elle, et pour une partie du gameplay que j'y décrit.

http://jackjoueauxjeuxvideo.blogspot.com/2012/02/demo-de-mass-effect-3.html

     Parlons maintenant de tout ce qui m'a plu et moins plu dans ME3. Bien évidemment je commencerai par le fait de pouvoir (encore un fois, comme dans le 2) importé le Shepard que l'on promène dans la galaxie depuis le premier opus, si l'on a bien gardé sa sauvegarde et si on fait le jeu sur Xbox360 (pas de Mass Effect 1 sur PS3). Mon Shepard à moi, est un soldat depuis toujours, et garde trait pour trait le visage du héros charismatique de BioWare. Voilà pour le début du soft, où j'aurai pu changer ces éléments, choisir un autre "job" pour mon héros, et une nouvelle tête (mais je ne le ferai jamais, je trouve que les autres visage de l'éditeur de personnage le font ressembler à du plastique dégueulasse... mais bon...). Les informations chargées, c'est partie pour commencer le jeu avec le niveau de Shepard dans le 2, ainsi que la même évolution de ses capacités (pareil pour l'équipage), mais pas d’inquiétude, la réattribution des points dans le vaisseau (le Normandy SR2) ne coute rien (en tout cas la première fois...).
     Finalement, moi qui croyait crapahuter sur Terre une bonne partie du temps, pas du tout, c'est au 4 coins de la galaxie que Shepard se lance encore une fois, cette fois pour rassembler la galaxie contre la menace Moissonneur (grosse machine vivante et détruisant la vie organique tous les 50000 ans) et de Cerberus (association de mal malfaiteurs, pour qui "la fin justifie les moyens" quand ça concerne la suprématie de l'humanité sur les autres espèces). Pas une mince affaire de rassembler des espèces qui bien souvent  se font la guerre depuis toujours... et pourtant il faudra bien. Même interface pour voyager dans l'espace que dans le 2, une belle carte de la galaxie nous envoi avec notre vaisseau à travers des relay cosmodésique et des bons dans l'espace (et des chargement de 30 secondes à chaque fois... il faut bien finir toutes les zones quand on y est et pas faire 36 aller-retour, où la moitié du jeu passera en chargment...). Seul havre de paix dans l'espace, la citadelle, lieu de rencontre des réfugiés et autres politiciens, elle est le point de départ de beaucoup de quêtes annexes, et lieu de rencontre de notre équipage, ou ancien allié, pour se lancer dans un peu plus de relations "intimes" avec eux.
     Notre équipage d'ailleurs, ma plus grande déception du jeu, pas de grand rassemblement des vétérans, sans donner plus de détail, 4 vieux de la vieille (rencontré dès l'épisode 1), et plus ou moins 2 nouvelles recrus, dont un militaire arrivé à mon gout comme un cheveux sur la soupe... Où sont passé les 12 équipiers du 2 (avec les DLC)... Et bien ils ne sont pas bien loin, au cours de nos pérégrinations pour rassembler les forces et ressources de la galaxie, on tombera régulièrement sur de vieilles connaissances. BioWare aurait voulu par le fait de diminuer les recrus, augmenter le rapport humain entre les personnages jouables dans notre équipe... mouais !!! Enfin ça supprime tous les nouveaux personnages de l'épisode 2 de notre équipe... Tirer un trait sur Jack, Miranda, Mordin, Légion et les autres. Le coup est rattrapé avec un scénario en béton en se qui concerne les retrouvailles, je peux vous dire qu'on passera de la joie de les revoir, à la peine de les quitter... Tout ça pour dire que j'aurai aimer un équipage composé de tous mes anciens compères, mais on a pas toujours ce que l'on veut... On finis tout de même par trouver son bonheur parmi les choix proposés, et puis nos alliés de hier et d'aujourd'hui ne son jamais loin pour un brin de causette ou pour verser une petite larme...  
     Pour parler du scénario, encore une fois celui-ci sera guidé par les choix moraux de notre héros, conciliant ou pragmatique, celui-ci aura parfois des choix difficiles à faire pour arriver au bout... On nous l'explique bien dans le jeu, pour gagner il faut souvent faire des sacrifices... En ce qui concerne les choix des autres épisodes, ils prennent ici toutes leur importance et plusieurs fois dans le jeu, je me suis dis "Mais et si j'avais fait autrement dans le 1...". Vous imaginez de ce fait la rejouabilité énorme des 3 opus (qui n'en font qu'un...) et aussi la quantité astronomique de combinaison de nœuds scénaristiques, et pour ça BRAVO BioWare. Tout ça donne une telle profondeur au jeu, et une telle immersion, qu'on essai au mieux de plonger dans nos souvenir pour se rappeler ce qui c'est passer 2 ans plus tôt, qui à ton épargner ou éliminer, qui me permettra maintenant d'augmenter mon potentiel offensif contre les grands vilains. Les alliances se créent ou pas dans cette opus, à notre bon vouloir, enfin celui de Shepard. On avance ainsi dans l'histoire (très vite d'ailleurs, on ne voit pas le temps passer, pas de moment creux ou de ralentissement de l'histoire, et ça c'est top), en donnant à la galaxie un espoir de s'en sortir face à la menace en rassemblant à droite et à gauche, y compris chez les plus improbables alliés. Shepard est aussi présenter ici face à ses angoisses et ses doutes, guider seulement par ses propres choix, plus personne pour lui dire quoi faire, pas de conseil galactique à qui obéir, pas d'homme trouble qui nous donne des liste de choses à faire. Ces choix et ces craintes que l'on voit à travers de courte phase de rêve un peu torturé et sublime. Autre regret, mais je ne vais pas trop en dire, ça concerne la fin du jeu... J'aurais tellement aimé que mes choix dans les épisodes se remarquent dans l'événement final, quand tout se termine... savoir ce que chacun de mes choix, de mes rapports aux autres à donner en "sauvant" la galaxie. Une fin un peu bâclé ? Allez voir ce qu'en dise les internautes !!! 
     Revenons un peu à l'action, parce que tout n'est pas diplomatie dans cet opus, bien au contraire. Shepard est agile et il nous le montre bien, même si se mettre a couvert est parfois une torture quand notre héros se mettra a courir comme un bœuf au lieu de s’accroupir, ou s'accroupira au lieu de sauter par dessus un obstacle (le bouton A sert à faire tout ça...). Mais on aimera les roulades avant, arrière et de côté, et puis au final le coup au corps-à-corps, c'est plutôt pas mal !!! Durant les phases de combat, on aura comme d'habitude accès à notre panoplie de pouvoirs et capacités, ainsi que ceux de nos allié, pour se sortir des situation difficile. Le système d'évolution des capacités est simple mais efficace. On retrouve aussi la customisation de nos armes et un choix qui influence plus nos statistiques dans le choix de nos pièces d'armures. Une fois au cœur des combats, il faut faire le bon choix d'action, pas le temps de réfléchir, il faut être sûr de soi (l'aide de l'adrénaline du soldat permet de prendre un peu plus son temps pour balancer une grenade en pleine poire aux méchants...). Le "bestiaires" n'est énorme, mais permet tout de même de renouveler l'action si on a à faire à des soldat de Cerberus ou des créatures moissonnées. Mais ici, plus de récolteurs, et plus de combat contre des Turiens, ou Assari rebelles, contre eux c'est la diplomatie qui règne. En tout cas, BioWare a voulu nous donner la frousse cette fois, les créatures moissonnées sont toutes plus morbide les unes que les autres, et c'est très réussi. Je peux vous dire qu'on aime pas particulièrement se retrouver face aux furies (Assari moissonnée...) tant elles sont vicieuses et dégueu... et surtout incroyablement chiante à tuer !!!
     Autant le monde de Mass Effect est riche et complet, autant la sensation de se sentir proche de tous ses alliés est forte dans cette opus. De toute la série, c'est le plus épique (grâce aussi à une musique superbe...), le plus fort en choix draconien (même si choisir entre Ashley et Kaidan dans le 1 reste un événement marquant de la série...), et on pèse ici les conséquences de tout nos actes. On crée au cours des 3 jeux des liens entre des personnages comme on le souhaite, alliance, amitié, histoire d'amour (pour la première fois homo dans un Mass Effect français... aaaaah Kaidan, je t'ai enfin !), tout ça pour conclure un chapitre marquant et unique du monde du jeu vidéo, et en plus ça sent bon les clins d’œil à la grande Science-Fiction, de StarWars à Alien en passant par Contact et Starship troopers, Mass Effect et le 3 en particulier est un "film" de Science-Fiction très réussi, qu'on est extrêmement triste de voir se terminer, mais heureux de savoir que Shepard à enfin "gagné"... 


mercredi 14 mars 2012

Fire emblem

     Certaines séries de jeux vidéo, passent plus inaperçues que d'autre, Fire Emblem en fait partie à mon avis, peut-être à cause du type de jeu et de l'apparente facilité qu'on pourrait lui prêter. Malheureusement, c'est passer à côté d'un des meilleurs RPG, enfin Tactical-RPG, proposé sur différentes plateformes de Nintendo. Sortie pour la première fois en France sur la petite Gba, ça a été une révélation pour moi, je me suis mis à aimer déplacer des unités sur des petites cases dans un univers d'héroic-fantasy. Depuis, je ne loupe aucun des Fire Emblem sortie depuis 2004, car il commence a y en avoir un petit nombre, deux sur Gba, un sur GameCube, sa suite sur Wii, et un épisode (remake du tout premier, jamais sortie du Japon, sur Nes) sur DS, et un nouvel épisode que j'attends avec impatience sur 3DS. Au Japon, le compte est plus long, avec 6 jeux en plus que chez nous (les veinards...) certains que l'on peu acheter sur console virtuel Wii. Même si d'autres jeu de cette catégorie existe, comme Shinning Force, ou Advance War, c'est à l'emblème du feu que je reste fidèle pour plein de raisons...
     Le système est simple, un grand damier pour chaque chapitre a traverser, des alliés et ennemis qui se déplacent chacun leur tour d'un nombre de cases définies, des classes d'unités variés avec chacune des forces et des faiblesses, des armes et affinités différentes, le but étant d'atteindre un objectif (battre tous les ennemis, atteindre une case en particulier), le tout dans un univers souvent riche en péripéties militaire, nation perdue, envahisseur voisin, guerre civile... et bien d'autre, sans oublier un peu de magie, de complot, et de vilains aux idées noires... Toujours un héros qui n'a pas vraiment demandé à ce que tout ça lui arrive, mais qui ne prendra jamais son rôle de leader, et de redresseur de tord, à la légère, et menera une nations voir plusieurs à la victoire. Dans les différents jeux, le Fire Emblem est un artefact magique, toujours différent, les univers des jeux étant différents à chaque fois, sont utilité sera donc diverse et varié mais jamais en lien avec le gameplay.
     Le point fort de Fire Emblem, c'est son character design très réussi (sauf exception DS...) pour donner aux héros des aventures du charisme et de la classe, peut être certain diront, au détriment de graphisme un peu "moche" pour les phases de plateau et de combat, moi je dirai sobriété et simplicité !!! Ce que ça signifie aussi, c'est que le jeu repose justement sur ces unités (ils ne vont pas leur donner du charisme pour servir à rien). On doit ainsi, les recruter, les former, les faire évoluer... Du coup on s'y attache, et c'est là que Fire Emblem fait une énorme différence, il faut y faire plus qu'attention, car au détour d'un combat mal préparer ou un déplacement un peu trop ambitieux sur le front et c'est la mort assurer, et même si on est dans un jeu, quand je dis la mort, c'est la mort. Vous pouvez dire adieux à votre soldat tombé au combat. Encore une fois, soit on accroche, soit on se détourne de ce système de combat plus que stratégique. Les unités les plus faible doivent toujours être protéger ou très bien anticiper leur mouvement et attaque.
     Le gameplay repose donc sur l'anticipation des combats, pour se faire rien de tel qu'un peu de statistique avant combat pour se faire une idée. Chaque unité ayant ses propres capacité d'attaque, de défense, de vie, de vitesse, on peut avant chaque combat avoir un peu d'information sur le déroulement du combat et donc revenir sur ses pas au moindre doute (Tiens, j'ai 10% de chance de toucher mon adversaire... bon bah je fonce alors... ou pas !!!). Bien évidemment un combat gagné rapporte des points d'expérience qui permettent la monté en niveau et en augmentation de capacité, RPG oblige. C'est donc a nous de bien juger qui sera à même de gagner tel ou tel combat, en sachant en plus qu'en fonction de l'arme utilisée il y aura avantage pour nous ou l'ennemi. Comme dans un pierre/feuille/ciseau, on a le droit ici à épée/lance/hache, tout ça en rajoutant de la magie (indépendante des armes au niveau des avantages), capable d'attaquer aussi bien a distance que proche et des arcs pour la distance et donc pas de contre-attaque. On le voit bien, sous son apparente facilité, Fire Emblem est gorgé de subtilité qui lui on permis de forger un gameplay sûr de lui et résistant au temps !!!
     Fire Emblem de serait rien non plus sans ses classes d'unité, car chacune d'elle à un "job", alors c'est bien beau de les recruter, mais il faut aussi choisir. Est-ce qu'on prendra plusieurs cavaliers, combien d’épéiste, quel mage, quel soigneur, archer, chevalier et j'en passe... parfois des choix difficiles tant le jeu propose de combinaisons efficaces différentes d'alliés. Ce qui me ressemble moi, c'est de prendre un élément représentatif de chaque classe, chacune d'elle ayant des avantages et des inconvénients (ma chevalier pégase se déplace loin, mais elle risque de mourir à la moindre flèche...), et puis choisir en fonction de la gueule du "gars", je sais c'est pas très bien, mais si y'en a un qui me revient pas, je vais pas me le trainer pendant 25 chapitres !!! Et au bout d'un dur labeur à faire monter niveau par niveau notre chère unité adorée, on a le plaisir de la voir évoluer (oui, évoluer, comme un pokémon) et d'augmenter d'autant plus ses capacités et en se débrouillant bien la faire devenir un tueur sur le terrain, et au niveau visuel, on  a le droit à une jolie mise en scène de l'évolution et un niveau design en combat, pour bien montrer qu'on est plus fort et plus un faiblard qui meurt au moindre coup (même si je suis un magicien, je sais aussi prendre des coup... NAH !!!)
     Au bout de toute ses année, même si Fire Emblem ne brille pas autant à côté de ses illustres compagnons de série a succès, ce jeu reste un référence du RPG, certe un peu old-school, mais qui a su imposer sa marque de fabrique, beaucoup imité, jamais égalé !


mardi 6 mars 2012

Des jeux tant attendus...

Petit tour d'horizon de quelques jeux qu'on aimerait bien déjà voir entre nos mimines !!!

Fire emblem : kakusei. Sur 3DS, non daté en Europe pour l'instant, mais ce RPG-Tactique sortira bel et bien chez nous... un jour.


Kingdom hearts 3D : Dream Drop Distance. Sur 3DS, surement prévu pour l'été en Europe.

Kid Icarus : Uprising. Retour d'une icone de Nintendo sur la console portable, le 23 mars.

Dragon's Dogma. Le RPG de Capcom, Monster Hunter like (on chasse des grosses bêtes), très prometteur, prévu pour le 25 mai, sur les consoles HD.

Bioshock : Infinite. On quitte les fonds marins des premiers opus et on va dans les nuages le 19 octobre.

Resident Evil 6. Des vilains zombies par centaine, le 20 novembre.

Final Fantasy Type-0. Verra ou verra pas le jour en dehors du sol japonnais et sur nos Psp... seul le temps nous le dira.

Pokemon + Nobunaga's ambition. Peut-être jamais sur les DS Européenne, le jeu mêlant le monde des Pokémon et du jeu japonnais Nobunaga (RPG-Tactique) sortira au japon d'ici quelques mois, ainsi que le jeu Pokémon Noir/Blanc 2, qui n'a pas encore de vidéo ni même d'image.

Pas mal de bonnes choses en perspective sur les quels nous n'hésiterons pas à revenir...

jeudi 1 mars 2012

Resident Evil : Revelations

     On nous parle de retour aux sources, on nous parle de renouveau de la série, mais quand est-il vraiment de ce nouveau Resident Evil sur la 3DS de Nintendo ? Première nouveauté et pas des moindre, Resident Evil : Revelations (RE:R), inaugure les démos jouables chez Nintendo (même si celle-ci n'a qu'une durée de vie de 30 utilisations). Quelques jours avant sa sortie officiel, RE:R, nous offrait donc un avant goût de l'horreur qui nous attendait, et surtout un avant goût d'action. Dans la lignée des gameplay de Resdent Evil 4 et 5, ce nouvelle opus de la série par l'intermédiaire de sa démo, en plus de nous en mettre plein la vue, nous en met plein le joystick, ça bouge bien, ça avance bien, et surtout ça shoot bien, mais voyons cela avec le vrai jeu, que la démo ne trahie pas d'un poil étant donné que la scène de démo, n'est pas "vraiment" une du jeu.
     Commençons par éteindre les lumières, aucun bruit parasite autour de nous, et lançons RE:R...  Pour profiter de l'ambiance, il faut au moins ça, et il ne faut pas non plus hésiter à profiter de la 3D de la petit machine, car on dira ce qu'on voudra, moi je trouve ça top la 3D de la 3DS (en tout cas pour les bon jeu... Zelda, mon amour... :) et c'est plutôt réussi pour des jeux comme RE:R. Première chose quand on commence l'aventure, la cinématique d'intro joue très bien son rôle, ça introduit, les personnages principaux, le lieu, la tempête et le noir, le tout avec encore une fois une très belle qualité graphique, la 3DS nous montre ses plus beaux atours !!! Nous reviendrons après sur la qualité de l'ambiance visuel du jeu, mais ça commence fort, notre charmante héroïne, Jill, jolie conbi bleutée (moulante... c'est quand même un jeu pour le mecs, non ???), arme au poing, sous la pluie, tanguant dans le vent, ça le fait. Elle est plus vrai que nature, si on lâche les manette quelques secondes, elle s'impatiente le petite, remet ses cheveux en place, et elle ne manque pas de courage, à la première occasion c'est les mains nus, sans gant, qu'elle enfonce dans le premier cadavre louche qu'elle rencontre... Parker, le partenaire, non jouable dans les partie du jeu dans le bateau (et oui, sans en dire plus, le jeu c'est pas que du bateau fantôme et t'en mieux), a un physique bien différent des playboy de la série, Les Léon et les Chris, un peu plus de ventre, le cheveux long, mais autant de hargne au combat, et finalement quand il est a nos côtés on est quand même plus rassuré, les phases en solo, ça rajoute à l'angoisse. 
     Au niveau du gameplay, Jill (et les autres...) répond au doigt et à l'oeil, le joystick de la 3DS fait bien son boulot, les déplacements sont fluide, reste à essayer de jouer avec le pad circulaire pro supplémentaire (ce qui n'est pas mon cas...) pour se faire une idée du déplacement en tirant, qui doit être un sacré plus dans le jeu, car même si la visée est fluide (on trouve toujours la tête sans trop galéré, et en plus on peut le régler dans les options), c'est toujours bien un petit pas latéral pour en coller une en pleine poire aux méchantes bêtes pendant qu'on tire. On notera le retournement immédiat en présent B et le joystick en bas, le pas latéral avec la gâchette L, qui fait mal à la main, le tambourinage du Y pour se relever plus vite, mais si on veut rester à terre pour canarder, pas de problème, on peut aussi finir le travail assis par terre, et se n'est pas pour diminuer la monter d'adrénaline. Pour les doses d'adrénaline on prendra aussi de l'esquive, un coup de joystick au bon moment et hop on lui passe à gauche, c'est bien, mais pas facile à placer tout de même. 
     On le voit bien, c'est pas que du shoot (que l'on choisie à la troisième ou à la première personne), et on ajoutera dans cet opus à sa panoplie habituel entre flingues, couteau et herbes, le tout nouveau scanner Genesis. On scanne à tour de bras pour trouver un peu de ravitaillement, mais surtout pour scanner les monstres du chemin pour glaner des pourcentages de scan et une herbe bonus tous les 100%. C'est pas un truc de ouf, on le reconnait, mais ça met de l'ambiance (et oui encore elle) et ça stresse d'essayer de scanner une horrible bête qui nous court dessus avant de la tuer... C'est pas Metroid Prime et son scan, mais on va pas se plaindre quand une nouveauté est plutôt bien exploitée. 
     Alors cette ambiance, qu'est ce qui la rend si spéciale ? En voulant se la jouer série Américaine, Capcom réussit à nous plonger dans une aventure qu'on a envie de continuer. Le jeu coupé en chapitre, nous offre un "Previously" à chaque début de chapitre, petit medley de scènes de cinématiques précédentes et de dialogue légèrement mis en scène, on sourit, mais j'aime bien. Pour nous maintenir en haleine des sous-chapitres, ne se suivant pas forcément chronologiquement et n'ayant pas les même héros, coupent en deux les chapitres, mais on retrouve toujours notre chère Jill dans son rafiot. On le voit, le scénario permet une diversification des environnements, passant du bateau, (cale, cabine, grand escalier... les pieds dans l'eau... on voit du "pays" dans ce paquebot de croisière mal fréquenté), à une plage dégueu, des monts enneigés... c'est pas linéaire au moins et on s'y retrouve malgré tout, même si c'est pas simple de suivre le tout dans le temps. 
     Et dans tout ça, ce qui me plait le plus, c'est les "petits" détails visuels et sonores qui rendent l'ambiance vraiment flippante et immersive. Une ombre sur le mur... AAAAH... bah c'est la mienne, par la fenêtre un éclair, et de la pluie qui rentre... Un rat qui tombe du plafond... le mal de mer avec ces lampes qui tanguent... et l'image qui suit le mouvement (ça c'est vraiment bien trouvé !!!). C'est quoi se grincement, ça me stresse, et ta voix Parker pourquoi elle résonne... La musique accélère, mon rythme cardiaque aussi... AAAAAh ils arrivent !!! En parlant d'eux... moi je suis pas content... Ils sont où les zombies ??? ByeBye autochtones zombies humains, bonjour mutants humanoïdes rosés !!! Moi j'adore pas, j'adhère pas. Bon les boss rattrapent le coup, ils nous susurrent des mots "doux" alors on pardonne aux bégeux roses !!! Même si on leur doit bien des ressemblances évidentes avec nos macabés préférés, dés le début c'est bel et bien des bestioles avec lames, pointes au bout des bras, projectiles  intégrés, qui savent ramper dans les bouches d'aérations et continuer à avancer même les jambes brisées et qui nous font ch...ier dans l'eau ! Toujours avec ce déplacement typique des mort-vivant, un coup je vais lentement, un coup je fonce et hop regardes je fais un pas-chassé. 
     Comme on peut le voir, un  survival-horror vraiment tourné sur l'action, le scénario est ce qu'il est, et essai de nous amener là où... on s'attend qu'il nous amène, et parfois même on se pose des questions sur le pourquoi essayer de faire des surprises quand finalement ça sert à rien... Tiens mais il a un masque à gaz... oooouuuuh... identité secrète... tiens il l'enlève 30 minutes plus tard et on s'en fout !!! Donc, de l'action et heureusement, c'est ça qui nous tiens en haleine, on se demande à quand le prochain vilain qui nous fait courir partout en priant pour avoir assez de munitions pour le finir. En mode facile, pas trop de problème de vie, représenté non pas par une jauge de vie (rien à l'écran, à part de la peur qui dégouline...) mais du sang autour de notre héroïne (ou héros) du stresse en plus quoi, ni problème de munition. On y retrouve des armes classiques, pistolet, magnum, mitraillette, fusil de précision (mon préféré) et fusil à pompe, customisable ici par l'ajout de pièces de personnalisation (cadence de tir augmenté, dégâts supplémentaires...). 
     Pour rajouter à l'action du mode campagne, un mode commando plutôt bien fait, on retraverse les zones de jeu pour atteindre un but (une belle médaille dorée) en éliminant le plus de monstres, qui parfois se retrouvent avec des bonus de défense ou de vitesse (ça c'est les pires, des petits teigneux qui court partout...) et sans se faire tuer si possible, on y gagne argent et y débloque des missions, des récompenses pour telles ou telles actions bien menées (scanner des traces de mains, finir toutes le mode commando au rang S...), argent servant à acheter de nouvelles armes (parfois ce qu'ils appellent des rares...), nouvelles pièces de personnalisation, ATTENTION, seulement pour le mode commando !!! je dois vous dire qu'avoir un super pistolet de la mort en commando et retourner en campagne sans... ça fait mal, et en plus j'ai presque pas de munitions et les monstres ils meurent moins vite... que voulez-vous, il faut faire la part des choses, campagne ou commando !!! Tous ça pour dire : un bien jolie mode commando qui défoule !
     Alors au final, un retour au source ??? Pas tout à fait. Un renouveau ??? Plutôt oui ! C'est frais, même si ça sens le mutant renfermé, c'est beau, même si certain dirons, "c'est des environnements connus", ça fait flipper, même si dans l'action on a plus autant le temps d'avoir peur, au final pour moi ça fait un bon mélange, surtout si on ne s'attend pas non plus à l'oscar du meilleur scénario !!! Retenons surtout un dialogue qui pour moi deviendra culte entre Chris et Jessica "-Il fait un froid de canard ici. -Tu aurais du prendre ta polaire."