
Commençons par éteindre les lumières, aucun bruit parasite autour de nous, et lançons RE:R... Pour profiter de l'ambiance, il faut au moins ça, et il ne faut pas non plus hésiter à profiter de la 3D de la petit machine, car on dira ce qu'on voudra, moi je trouve ça top la 3D de la 3DS (en tout cas pour les bon jeu... Zelda, mon amour... :) et c'est plutôt réussi pour des jeux comme RE:R. Première chose quand on commence l'aventure, la cinématique d'intro joue très bien son rôle, ça introduit, les personnages principaux, le lieu, la tempête et le noir, le tout avec encore une fois une très belle qualité graphique, la 3DS nous montre ses plus beaux atours !!! Nous reviendrons après sur la qualité de l'ambiance visuel du jeu, mais ça commence fort, notre charmante héroïne, Jill, jolie conbi bleutée (moulante... c'est quand même un jeu pour le mecs, non ???), arme au poing, sous la pluie, tanguant dans le vent, ça le fait. Elle est plus vrai que nature, si on lâche les manette quelques secondes, elle s'impatiente le petite, remet ses cheveux en place, et elle ne manque pas de courage, à la première occasion c'est les mains nus, sans gant, qu'elle enfonce dans le premier cadavre louche qu'elle rencontre... Parker, le partenaire, non jouable dans les partie du jeu dans le bateau (et oui, sans en dire plus, le jeu c'est pas que du bateau fantôme et t'en mieux), a un physique bien différent des playboy de la série, Les Léon et les Chris, un peu plus de ventre, le cheveux long, mais autant de hargne au combat, et finalement quand il est a nos côtés on est quand même plus rassuré, les phases en solo, ça rajoute à l'angoisse.
Au niveau du gameplay, Jill (et les autres...) répond au doigt et à l'oeil, le joystick de la 3DS fait bien son boulot, les déplacements sont fluide, reste à essayer de jouer avec le pad circulaire pro supplémentaire (ce qui n'est pas mon cas...) pour se faire une idée du déplacement en tirant, qui doit être un sacré plus dans le jeu, car même si la visée est fluide (on trouve toujours la tête sans trop galéré, et en plus on peut le régler dans les options), c'est toujours bien un petit pas latéral pour en coller une en pleine poire aux méchantes bêtes pendant qu'on tire. On notera le retournement immédiat en présent B et le joystick en bas, le pas latéral avec la gâchette L, qui fait mal à la main, le tambourinage du Y pour se relever plus vite, mais si on veut rester à terre pour canarder, pas de problème, on peut aussi finir le travail assis par terre, et se n'est pas pour diminuer la monter d'adrénaline. Pour les doses d'adrénaline on prendra aussi de l'esquive, un coup de joystick au bon moment et hop on lui passe à gauche, c'est bien, mais pas facile à placer tout de même.

Alors cette ambiance, qu'est ce qui la rend si spéciale ? En voulant se la jouer série Américaine, Capcom réussit à nous plonger dans une aventure qu'on a envie de continuer. Le jeu coupé en chapitre, nous offre un "Previously" à chaque début de chapitre, petit medley de scènes de cinématiques précédentes et de dialogue légèrement mis en scène, on sourit, mais j'aime bien. Pour nous maintenir en haleine des sous-chapitres, ne se suivant pas forcément chronologiquement et n'ayant pas les même héros, coupent en deux les chapitres, mais on retrouve toujours notre chère Jill dans son rafiot. On le voit, le scénario permet une diversification des environnements, passant du bateau, (cale, cabine, grand escalier... les pieds dans l'eau... on voit du "pays" dans ce paquebot de croisière mal fréquenté), à une plage dégueu, des monts enneigés... c'est pas linéaire au moins et on s'y retrouve malgré tout, même si c'est pas simple de suivre le tout dans le temps.
Et dans tout ça, ce qui me plait le plus, c'est les "petits" détails visuels et sonores qui rendent l'ambiance vraiment flippante et immersive. Une ombre sur le mur... AAAAH... bah c'est la mienne, par la fenêtre un éclair, et de la pluie qui rentre... Un rat qui tombe du plafond... le mal de mer avec ces lampes qui tanguent... et l'image qui suit le mouvement (ça c'est vraiment bien trouvé !!!). C'est quoi se grincement, ça me stresse, et ta voix Parker pourquoi elle résonne... La musique accélère, mon rythme cardiaque aussi... AAAAAh ils arrivent !!! En parlant d'eux... moi je suis pas content... Ils sont où les zombies ??? ByeBye autochtones zombies humains, bonjour mutants humanoïdes rosés !!! Moi j'adore pas, j'adhère pas. Bon les boss rattrapent le coup, ils nous susurrent des mots "doux" alors on pardonne aux bégeux roses !!! Même si on leur doit bien des ressemblances évidentes avec nos macabés préférés, dés le début c'est bel et bien des bestioles avec lames, pointes au bout des bras, projectiles intégrés, qui savent ramper dans les bouches d'aérations et continuer à avancer même les jambes brisées et qui nous font ch...ier dans l'eau ! Toujours avec ce déplacement typique des mort-vivant, un coup je vais lentement, un coup je fonce et hop regardes je fais un pas-chassé.

Pour rajouter à l'action du mode campagne, un mode commando plutôt bien fait, on retraverse les zones de jeu pour atteindre un but (une belle médaille dorée) en éliminant le plus de monstres, qui parfois se retrouvent avec des bonus de défense ou de vitesse (ça c'est les pires, des petits teigneux qui court partout...) et sans se faire tuer si possible, on y gagne argent et y débloque des missions, des récompenses pour telles ou telles actions bien menées (scanner des traces de mains, finir toutes le mode commando au rang S...), argent servant à acheter de nouvelles armes (parfois ce qu'ils appellent des rares...), nouvelles pièces de personnalisation, ATTENTION, seulement pour le mode commando !!! je dois vous dire qu'avoir un super pistolet de la mort en commando et retourner en campagne sans... ça fait mal, et en plus j'ai presque pas de munitions et les monstres ils meurent moins vite... que voulez-vous, il faut faire la part des choses, campagne ou commando !!! Tous ça pour dire : un bien jolie mode commando qui défoule !
Alors au final, un retour au source ??? Pas tout à fait. Un renouveau ??? Plutôt oui ! C'est frais, même si ça sens le mutant renfermé, c'est beau, même si certain dirons, "c'est des environnements connus", ça fait flipper, même si dans l'action on a plus autant le temps d'avoir peur, au final pour moi ça fait un bon mélange, surtout si on ne s'attend pas non plus à l'oscar du meilleur scénario !!! Retenons surtout un dialogue qui pour moi deviendra culte entre Chris et Jessica "-Il fait un froid de canard ici. -Tu aurais du prendre ta polaire."
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