jeudi 15 mars 2012

Mass Effect 3

     Fin de la trilogie Mass Effect, le troisième épisode termine en beauté pour pleins de bonnes raisons, même si on regrettera certains choix de BioWare  au niveau de certains élements de scénario. 
     Pour connaitre mon avis sur certains éléments, je renvois à mon post sur le test de la démo, le jeu graphiquement inchangé par rapport à elle, et pour une partie du gameplay que j'y décrit.

http://jackjoueauxjeuxvideo.blogspot.com/2012/02/demo-de-mass-effect-3.html

     Parlons maintenant de tout ce qui m'a plu et moins plu dans ME3. Bien évidemment je commencerai par le fait de pouvoir (encore un fois, comme dans le 2) importé le Shepard que l'on promène dans la galaxie depuis le premier opus, si l'on a bien gardé sa sauvegarde et si on fait le jeu sur Xbox360 (pas de Mass Effect 1 sur PS3). Mon Shepard à moi, est un soldat depuis toujours, et garde trait pour trait le visage du héros charismatique de BioWare. Voilà pour le début du soft, où j'aurai pu changer ces éléments, choisir un autre "job" pour mon héros, et une nouvelle tête (mais je ne le ferai jamais, je trouve que les autres visage de l'éditeur de personnage le font ressembler à du plastique dégueulasse... mais bon...). Les informations chargées, c'est partie pour commencer le jeu avec le niveau de Shepard dans le 2, ainsi que la même évolution de ses capacités (pareil pour l'équipage), mais pas d’inquiétude, la réattribution des points dans le vaisseau (le Normandy SR2) ne coute rien (en tout cas la première fois...).
     Finalement, moi qui croyait crapahuter sur Terre une bonne partie du temps, pas du tout, c'est au 4 coins de la galaxie que Shepard se lance encore une fois, cette fois pour rassembler la galaxie contre la menace Moissonneur (grosse machine vivante et détruisant la vie organique tous les 50000 ans) et de Cerberus (association de mal malfaiteurs, pour qui "la fin justifie les moyens" quand ça concerne la suprématie de l'humanité sur les autres espèces). Pas une mince affaire de rassembler des espèces qui bien souvent  se font la guerre depuis toujours... et pourtant il faudra bien. Même interface pour voyager dans l'espace que dans le 2, une belle carte de la galaxie nous envoi avec notre vaisseau à travers des relay cosmodésique et des bons dans l'espace (et des chargement de 30 secondes à chaque fois... il faut bien finir toutes les zones quand on y est et pas faire 36 aller-retour, où la moitié du jeu passera en chargment...). Seul havre de paix dans l'espace, la citadelle, lieu de rencontre des réfugiés et autres politiciens, elle est le point de départ de beaucoup de quêtes annexes, et lieu de rencontre de notre équipage, ou ancien allié, pour se lancer dans un peu plus de relations "intimes" avec eux.
     Notre équipage d'ailleurs, ma plus grande déception du jeu, pas de grand rassemblement des vétérans, sans donner plus de détail, 4 vieux de la vieille (rencontré dès l'épisode 1), et plus ou moins 2 nouvelles recrus, dont un militaire arrivé à mon gout comme un cheveux sur la soupe... Où sont passé les 12 équipiers du 2 (avec les DLC)... Et bien ils ne sont pas bien loin, au cours de nos pérégrinations pour rassembler les forces et ressources de la galaxie, on tombera régulièrement sur de vieilles connaissances. BioWare aurait voulu par le fait de diminuer les recrus, augmenter le rapport humain entre les personnages jouables dans notre équipe... mouais !!! Enfin ça supprime tous les nouveaux personnages de l'épisode 2 de notre équipe... Tirer un trait sur Jack, Miranda, Mordin, Légion et les autres. Le coup est rattrapé avec un scénario en béton en se qui concerne les retrouvailles, je peux vous dire qu'on passera de la joie de les revoir, à la peine de les quitter... Tout ça pour dire que j'aurai aimer un équipage composé de tous mes anciens compères, mais on a pas toujours ce que l'on veut... On finis tout de même par trouver son bonheur parmi les choix proposés, et puis nos alliés de hier et d'aujourd'hui ne son jamais loin pour un brin de causette ou pour verser une petite larme...  
     Pour parler du scénario, encore une fois celui-ci sera guidé par les choix moraux de notre héros, conciliant ou pragmatique, celui-ci aura parfois des choix difficiles à faire pour arriver au bout... On nous l'explique bien dans le jeu, pour gagner il faut souvent faire des sacrifices... En ce qui concerne les choix des autres épisodes, ils prennent ici toutes leur importance et plusieurs fois dans le jeu, je me suis dis "Mais et si j'avais fait autrement dans le 1...". Vous imaginez de ce fait la rejouabilité énorme des 3 opus (qui n'en font qu'un...) et aussi la quantité astronomique de combinaison de nœuds scénaristiques, et pour ça BRAVO BioWare. Tout ça donne une telle profondeur au jeu, et une telle immersion, qu'on essai au mieux de plonger dans nos souvenir pour se rappeler ce qui c'est passer 2 ans plus tôt, qui à ton épargner ou éliminer, qui me permettra maintenant d'augmenter mon potentiel offensif contre les grands vilains. Les alliances se créent ou pas dans cette opus, à notre bon vouloir, enfin celui de Shepard. On avance ainsi dans l'histoire (très vite d'ailleurs, on ne voit pas le temps passer, pas de moment creux ou de ralentissement de l'histoire, et ça c'est top), en donnant à la galaxie un espoir de s'en sortir face à la menace en rassemblant à droite et à gauche, y compris chez les plus improbables alliés. Shepard est aussi présenter ici face à ses angoisses et ses doutes, guider seulement par ses propres choix, plus personne pour lui dire quoi faire, pas de conseil galactique à qui obéir, pas d'homme trouble qui nous donne des liste de choses à faire. Ces choix et ces craintes que l'on voit à travers de courte phase de rêve un peu torturé et sublime. Autre regret, mais je ne vais pas trop en dire, ça concerne la fin du jeu... J'aurais tellement aimé que mes choix dans les épisodes se remarquent dans l'événement final, quand tout se termine... savoir ce que chacun de mes choix, de mes rapports aux autres à donner en "sauvant" la galaxie. Une fin un peu bâclé ? Allez voir ce qu'en dise les internautes !!! 
     Revenons un peu à l'action, parce que tout n'est pas diplomatie dans cet opus, bien au contraire. Shepard est agile et il nous le montre bien, même si se mettre a couvert est parfois une torture quand notre héros se mettra a courir comme un bœuf au lieu de s’accroupir, ou s'accroupira au lieu de sauter par dessus un obstacle (le bouton A sert à faire tout ça...). Mais on aimera les roulades avant, arrière et de côté, et puis au final le coup au corps-à-corps, c'est plutôt pas mal !!! Durant les phases de combat, on aura comme d'habitude accès à notre panoplie de pouvoirs et capacités, ainsi que ceux de nos allié, pour se sortir des situation difficile. Le système d'évolution des capacités est simple mais efficace. On retrouve aussi la customisation de nos armes et un choix qui influence plus nos statistiques dans le choix de nos pièces d'armures. Une fois au cœur des combats, il faut faire le bon choix d'action, pas le temps de réfléchir, il faut être sûr de soi (l'aide de l'adrénaline du soldat permet de prendre un peu plus son temps pour balancer une grenade en pleine poire aux méchants...). Le "bestiaires" n'est énorme, mais permet tout de même de renouveler l'action si on a à faire à des soldat de Cerberus ou des créatures moissonnées. Mais ici, plus de récolteurs, et plus de combat contre des Turiens, ou Assari rebelles, contre eux c'est la diplomatie qui règne. En tout cas, BioWare a voulu nous donner la frousse cette fois, les créatures moissonnées sont toutes plus morbide les unes que les autres, et c'est très réussi. Je peux vous dire qu'on aime pas particulièrement se retrouver face aux furies (Assari moissonnée...) tant elles sont vicieuses et dégueu... et surtout incroyablement chiante à tuer !!!
     Autant le monde de Mass Effect est riche et complet, autant la sensation de se sentir proche de tous ses alliés est forte dans cette opus. De toute la série, c'est le plus épique (grâce aussi à une musique superbe...), le plus fort en choix draconien (même si choisir entre Ashley et Kaidan dans le 1 reste un événement marquant de la série...), et on pèse ici les conséquences de tout nos actes. On crée au cours des 3 jeux des liens entre des personnages comme on le souhaite, alliance, amitié, histoire d'amour (pour la première fois homo dans un Mass Effect français... aaaaah Kaidan, je t'ai enfin !), tout ça pour conclure un chapitre marquant et unique du monde du jeu vidéo, et en plus ça sent bon les clins d’œil à la grande Science-Fiction, de StarWars à Alien en passant par Contact et Starship troopers, Mass Effect et le 3 en particulier est un "film" de Science-Fiction très réussi, qu'on est extrêmement triste de voir se terminer, mais heureux de savoir que Shepard à enfin "gagné"... 


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